My feet can't touch the ground
Lorsque j'aperçois les sables à l'horizon, Je dérive doucement.
Et c'est comme si je sombrais sous la "peine lune".
Je suis coincé entre deux. A contre courant.
Sous l'oeil brumeux de la colline, la flamme brule sur le flan de la montagne.
En un battement de paupière, je me souviens.
Ne pas rompre le charme comme un légo d'aujourd'hui. Cela me parait inconcevable.
Ce sédatif m'a emporté vers ce sublime ciel orangé.
A l'abris du tonnerre, je danse sous la pluie des folies.
Vivre c'est mourir à petit feu, je me refuse de disparaitre sans n'avoir rien vécu d'incroyable.
Je suis condamné à l'irrépressible.
L'allure effrénée de cette magie frénétique.
Je me sens comme le lâcher prise
Une toile d'araignée se mêle à moi.
Je suis comme prisonnière de ces pensées, de cette peur.
Et je n'ai jamais voulu causer d'ennuis en rentrant dans ta vie.
Mais, je ne veux pas pour autant fuir.
Je me tors dans cette ivresse. A attendre la bulle pétillante chaque matin.
Le miracle d'une nuit éternelle. Doux et Merveilleux.
Je donne un coup de pied en direction de l'automne .
La poussière s'envole, le temps n'est qu'une cendre.
Le reste fait scintiller les astres.
Mes yeux sont rempli de nos étoiles. Je me désarme.
