Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Et il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.
On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir, à faire des projets pour l’avenir, à essayer de prédire l’avenir...
Comme si savoir à l’avance pouvait amortir le choc.
Mais l’avenir change constamment.
L’avenir est le lieu de nos plus grandes peurs, et de nos espoirs les plus fous.
Mais une chose est sûre : quand finalement, il se dévoile...
l’avenir, n’est jamais comme on l’avait imaginé.
La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur.
Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux.
Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle nous quittera un jour.
Certains jours, les souvenirs m'enveloppaient comme une couverture chaude et douillette. D'autres jours, ils étaient comme des fils barbelés.
Les liens se font et se défont, c'est la vie.
Un matin, l'un reste et l'autre part, sans que l'on sache toujours pourquoi.
Je ne peux pas tout donner à l'autre avec cette épée Damocles au dessus de la tête J'ai trop de rêve, de voyages, d'envies qui me collent à la peau.
Je ne veux pas bâtir ma vie sur les sentiments, parce que les sentiments changent.
Ils sont fragiles et incertains.
Mon coeur devient pierre.
Blog
10.09.2014
This Is How We Do.
Pour les regarder qui se délayent dans la poussière
Le jour, l'ombre grandit
Et enlève la profondeur
Laissant des morceaux brisés
Pour ce ballet inestimable
C'est partout où je regarde
Ça s'insinue doucement
C'est définitivement là
C'était inattendu, exquis
Se laisser aller à ses envies
Un sourire sur mes lèvres
Des cils qui battent à t'en faire perdre les mots
Avec cette pointe d'adrénaline
Braver l'interdit pour gouter au péché.
Sentir son corps vibrer.
Il n'y a rien de plus mortel que la monotonie
La vie était remplie et fructueuse
Et tu pouvais réellement mordre dedans
Le jus s'en déversant
Ta peau se délecte
La pendule donne ses derniers tic tac
Et il n'y aura pas de fêtes avec des robes usées
Juste toi et moi avec ce verre sous la pénombre de l'inconnu
Une caresse au creux de l'oreille
S'enfonçant plus profondément
Nous glissons sans nous en apercevoir
Dans cette nuit qui se voudrait interminable
Mes yeux s'ouvrent, il est temps de t'abandonner sans t'offrir cet unique baiser
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