8.20.2012

Souviens toi de moi.


Il y a des fois, je sens mon souffle se couper. 
En une seconde, une douleur m’envahie dans la poitrine comme si l’on m’arrachait une partie de mon âme.
   
Je donnerais tant pour revivre un instant, même si je dois le revivre dans mes rêves… 

J’aurais l’impression de ne plus manquer d’oxygène pendant quelques minutes. J’ai besoin de cette bouffée d’air pour continuer à respirer. 
Mon histoire n’est pas achevée, si elle a réellement commencée… 

Je me sens comme condamnée à une peine de longue durée sans moyen d’évasion. Je cherche par tout les moyens une porte de sortie, mais rien n’y fais mon regard se dirige dans le même sens… Je m’éloigne pour ne pas y songer et garder ma tête hors de l’eau. 
J’essaye de ne pas me noyer dans cet océan de larme. Je donnerais tout pour revoir. Je ferme les yeux et le sel coule sur mes joues. J’essaye de recrée dans les moindres détails chaque souvenirs. 
Je me souviens de ce bonheur immense que je pouvais ressentir, de cet amour inconditionnel qu’il y avait en moi. 
J’étais heureuse d’une tel manière que rien ne pouvait me détourner de mon destin… 

J’aimerais tant que l’on me comprenne, que l’on me redonne une minute pour dire « au revoir » et que l’on me laisse pleurer en silence… Je ne veux plus me retenir, je ne veux plus me contenir… 

Je me sens affaiblie par cet amour éternel. Je retrace tous les souvenirs chaque nuit, je les parcoure et j'ai envie de les revivre. Je réalise la chance que j’ai eu de vivre tous cela mais je regrette de ne pouvoir en ressentir cette sensation. J’en ai marre que l’on essaye de me comprendre car c’est impossible. je ne veux plus que l’on me dise que j’aurais pu ne jamais vivre cela et que maintenant je suis ici. 

 Je l’ai vécue, j’ai appris à découvrir ma vocation. Je ne peux être heureuse dans cet endroit lorsque je connais meilleure ailleurs. 
Peu importe les histoires qui traversent ma vie, peu importe les bêtises qui enivrent mes nuits, peu importe les personnes qui fredonnent mon nom et qui frôlent mon chemin, cela ne changera rien en moi. 

Personne ne t’arrive à la cheville et ne t’égale. Je ne pense qu’à toi, et je ne veux que ça. Parce que tout est bien trop complexe pour que l’on nous comprenne. Je ne serais qu’une part de moi même… Je vendrais mon âme pour sentir juste ton odeur, je mettrais tout sur le paillasson pour entendre un de tes murmures à l’oreille. Aucuns baisers ne valent les tiens. Etre dans les bras d’un autre pour ne penser qu’à toi. 

Je t’ai abandonné en te laissant le plus précieux de tous mes biens, mon cœur. Je voudrais juste revenir, juste revoir chaque couleur qui parsemait nos cœurs. Dans ma tête, des milliers de fracs se bousculent pour ne laisser place qu’a une seule chose… 

Les souvenirs. Je me rappelle de tout sans conditions. Le temps passe mais rien ne s’efface… Un mois que je pleure mon départ, un mois que la douleur au lieu de s’apaiser s’installe au plus profond de moi. Je sens comme une habitation de la tristesse de plus en plus importante… Je compte chaque jour qui me sépare de toi. J’additionne chaque jours de peines. Un mois que je me souviens du premier jour où je suis apparue tel une conquérante.
Je donnerais tout pour revivre un instant, une nuit, une parole… Même en rêve. Juste qu’elle me paraisse réelle.. 

Assez pour survivre encore un peu.

Mexico DF.

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