Il me manque. C'est atroce, il me manque tellement. C'est pas par vague, c'est constant. Tout le temps, sans répits. Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
J'essaye de me dire que la réalité vaut mieux que le rêve. Je me persuade qu'il vaut mieux ne pas rêver du tout. Les plus solides d'entre nous, les détermines s'accrochent à leurs rêves. Il arrive aussi qu'on se retrouve en face d'un rêve tout nouveau qu'on avait jamais envisagé. Un jour, on se réveille, et contre toute attente, l'espoir renaît, et avec un peu de chance on se rend compte, en affrontant les événements, en affrontant la vie, que le véritable rêve, c'est d'être encore capable de rêver.
Parfois même les meilleurs d'entre nous prennent des décisions irréfléchies, de mauvaises décisions. Des décisions que je sais déjà que je vais regretter sur le moment, à la minute, ou plus précisément le matin qui va suivre. Je veux dire peut-être pas regretter, regretter parce qu'au moins j'aurais été capable de prendre un risque. Mais quand même... Quelque chose au fond de moi aime faire des folies. Une chose dont je sais qu'elle va forcément un jour se retourner contre moi. Je le sais, mais je le fait quand même. Ce que je veux dire c'est que l'on récolte ce qu'on sème. On a ce qu'on mérite. C'est le karma et peu importe comment on le voit, le karma empoisonne toujours.
On ne controle pas la plupart de nos neurones. Quand on a froid, il y a la chair de poule et quand on est excité, il y a l'adrénaline. Le corps suit naturellement mes impulsions, c'est pourquoi c'est si difficile pour moi de les controler. Bien sur, quelque fois, j'ai des impulsions que je préfère ne pas contrôler, que je regrette ensuite.
Si quelques choses que j'ai disparaissait sans que je le saches, me manquerait elle ?
Je sais que chaque personne que je m'autorise à aimer, c'est quelqu'un que je risque de perdre. Je le prend volontiers car aimer n'a pas de limite.