12.06.2013

De l'encre.


Il n'y a pas de monde sans rêves. L'illusoire nous permet de garder espoir. Il faut croire en l'avenir d'un nouveau souvenir. Je ne m'habituerais jamais à cette quête de l'irréel. Je ne voulais pas casser le sablier sans prendre du retard sur le miroir. Il n'y a pas d'excuses sans confrontation. Je ne veux pas entendre ces mots se mêler à tes histoires. Tu ne délie ta langue que pour le plaisir de mes oreilles. Il suffit d’apercevoir ton regard pour comprendre le mensonge qui s'y glisse tel le perfide. Je réalise à mes dépends la foudre qui s'abat sur notre cadavre. L’arrêt de mort est signé. Je balaye ce qui me semblait un cœur. Les sentiments se percutent laissant une larme glisser le long de la joue. Il saigne de cette ironie. Une gifle brule ma paume à travers cette brise. Elle claque contre ton âme. Je t'ai offert mon mystère, là où tu y as insérés une bombe. Elle s'éclate petite à petite autour de ce battement. Elle y fonde un tombeau.

Où est le gardien de mes nuits qui m'aide à reconstruire ? Retrouvant le sommeil, j'ouvre l'espace de mes bras. Il n'y a plus d'aiguille sur l'horloge lorsque je m'approche. Danser au milieu d'une foret, juste pour ne plus rien retenir. Caché sous la grotte, il faut clouer nos notes de cette délicieuse mélodie. Fuyons à travers le millésime recouvrant les doux rayons.
C’était un endroit si jolie où le temps dure longtemps ; comme si la vie coulait pendant un million d'années. Le crépitement d'une esquisse souriante sur son visage avouant la libération d'un fantôme passé. L'avenir épouse à cet instant le souvenir d'une formidable passion. Rien n'est plus désirable que ce feux d'artifice affichant les subterfuges. Le soleil peut maintenant bruler sur ma peau. Je me sens capable de scintiller sans flammes. Il n'y a plus de voile électrifiant la brume.
Tu avais raisons lorsque je me livrais sous cette arbre. Je ne frôlais que le démon ensommeillé. Je m'assommais d'idées saugrenues affichant une force au delà de la faiblesse. D'une nature terrifiante, elle me regardait avec cette pointe de tristesse m'attirant sur le navire de la dérive. 
Je me sens alors à présent pousser des ailes à la conquête de l'est.






Ce nouveau monde m'accueillant comme une rescapé. Les couleurs vrillent dans le ciel amusant oiseaux et enfants. La verdure enivre nos museaux parcourant les dunes de ce pays. Un territoire mixant turquoise et brillance.. cela guide mes pas. J'écris l'histoire affichant un rosé sur les joues de mes passagers. Je voulais tellement m'exiler ailleurs ; je me suis ainsi rendu compte que nous avions les mêmes rêves. C'est magique toute l'histoire de nos vies. On se connait à travers nos ressemblances. Une terre brute pour échafauder un univers. Sur ma route, il y a pleins de paysages m'emportant dans les nuages. Ivre comme une écrivaine, je me laisse porter par la plume. Avec les mots, je pains les visages, je rend hommage à ses voyages.

Bali, je t'aime.

12.02.2013

L'as de trèfle


J'ai ressenti durant quelques seconde cette envie d'appeler au monde. Juste un son aigue émanent de ma gorge pouvant crier au désir de te retrouver. Une sensation que je pensais perdu à jamais. Une douleur dans la poitrine provoquant une bouffé d'oxygène. Cette nuit, j'ai rêvé du passé. Lorsque nous étions heureux ensemble. Cela sonnait doux à l'oreille. Mon cœur se révélait. 
Où seras tu le jour après la fin du monde ? Le jour où tu te rendras compte ? 
M'aimeras-tu comme ce matin d'une autre vie. Je vis mes rêves avec un laser perçant mon imaginaire. 
Je recherchais les promesses me montrant que je suis bien vivante. Je voulais arrêter le temps afin de voir ce mirage. Une esquisse de sourire balayant les images. Ma tête posé sur ta poitrine, mon regard insouciant, une danse sous le soleil et une caresse à l'hiver. J'essaye d'effacer cette blessure caché sous la peau. Il n'y a rien que je puisse faire. Mes yeux s'ouvrent et je retombe loin de ce mystère. Les oiseaux finissent leurs chants au retour de la brume. J'aurais voulu croire en ce jolie souvenir mais lorsque je regarde tes yeux, je ne vois plus les miens. 
Mon étoile ne scintille plus à travers le temps. 
Le sablier se brise sous ta paume. Laisse moi m'enfuir loin de ce souvenir. Quittes cette ombre qui envahit mes nuits. Tu avais les yeux embués de larmes, mais rien de faisait transparaitre ton cœur. Donnes moi du répis, puisque nous ne battons plus à l'uni son. 
Je dissimule nos retrouvailles nocturnes derrière ma plume libéré.